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Marseille : Un projet de navette maritime entre le Vieux Port et le MPCT

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05/07/2012


Un service de navette maritime entre le terminal croisière et le vieux port de Marseille pourrait être prochainement mise en place. Il s’agit d’une demande des compagnies exploitant le Marseille Provence Cruise Terminal (MPCT), MSC et Costa, qui souhaitent améliorer le transfert des passagers entre le port et la ville. Les opérateurs rencontrent, en effet, des difficultés avec les dessertes en cars, soumises aux embouteillages, surtout aux heures de pointe et lorsque plusieurs paquebots sont en escale, débarquant et embarquant parfois plus de 20.000 passagers et membres d’équipage en une seule journée. « Une navette maritime est en projet entre le terminal et le vieux port. Elle pourrait débuter son activité dès cette année. Il existe déjà une liaison maritime ouverte par une société pour transporter ses personnels du Vieux Port à l’Estaque. Sur la base de cette expérience privée, nous avons fait des propositions pour qu’un service soit mis en place au bénéfice de l’ensemble des passagers de la croisière en transit à Marseille », explique Eriminio Eschena, patron de MSC France.

Le service de MSC entre le Vieux port et l’Estaque pour modèle

La fameuse société inspirant cette démarche n’est autre que Mediterranean Shipping Company, le groupe de transport maritime dont MSC Croisières est une filiale. Au printemps, MSC a ouvert cette navette pour permettre à ses employés de se rendre directement depuis le centre ville marseillais jusqu’à leurs bureaux. Le matin et le soir, une vedette à passagers effectue donc la navette entre le secteur de Mourepiane et le Vieux Port. Ce concept de liaisons maritimes est également en expérimentation avec la Régie des Transports Marseillais (RTM), qui a ouvert une ligne publique entre le Vieux Port et la Pointe Rouge.
Prochainement, un nouveau service pourrait donc voir le jour, dédié cette fois aux croisiéristes. Les compagnies ne joueront en tous cas pas le rôle d’armateur de ces navires « Nous ne sommes pas prêts à participer au financement des bateaux », assure Erminio Eschena. En revanche, les compagnies, qui laisseraient donc l’exploitation des vedettes à un opérateur, comptent sans nul doute dégager une marge sur le prix de vente des billets aux passagers.
Ce nouveau service nécessitera en tous cas l’exploitation d’une flottille de bateaux pouvant répondre au trafic normal des escales en semaine comme des pics d’activité du week-end.

Article de Mer et Marine : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=120075

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